Au milieu du XIXème siècle, la rue des Chartreux était très animée et très commerçante, parce qu'elle était devenue la voie de passage entre le centre de la ville et une nouvelle porte qu'on avait créée en 1816 dans la barrière fiscale ceinturant la ville: la Porte de Ninove (ouvrant la nouvelle chaussée de Ninove).
Par cette porte, entourée de deux "aubettes" de l'Octroi, entraient tous les matins les paysans d'Osseghem, de Dilbeek et env tons, qui venaient vendre leurs produits à la Grand-Place. Et au retour du marché, les poches pleines, ils honoraient aisément de leur clientèle l'un ou l'autre des nombreux cafés ou des magasins de toute espèce dont la rue des Chartreux s'était amplement pourvue.